L’HISTOIRE
DU CARNAVAL
Quand ?
Malgré les interdits des maîtres des années 1800, les esclaves noirs s'organisaient discrètement pour partager cette fameuse galette des rois et animer leurs soirées durant le peu de temps de fête qui leur était accordé, avec des instruments rudimentaires (flûte, petit bois, chacha, tambours d'origine africaine).
La confirmation de sa reconnaissance par l'arrêté municipal n° 13 du 22 janvier 1885, comme période de festivité populaire et la prise en compte par toutes les parties d'une véritable identité culturelle dans le patrimoine guyanais, lui confèrent aujourd'hui un des atouts majeurs dans le cadre de son développement.
Sur le plan touristique et économique le carnaval génère une panoplie d'activités: rencontres diverses, artisanat, productions musicales, création de costumes... Celles-ci contribuent à son épanouissement. Quelles que soient les influences extérieures, le carnaval guyanais ne disparaîtra pas.
- Armand HIDAIR
Les 10 Commandements du Touloulou
1.
Pour éviter les mauvaises interprétations, marrainez le Touloulou "crèche".
2.
Que la danse et la musique demeurent le centre d'intérêt du bal masqué.
3.
Que le masque protège l'anonymat obligatoire du Touloulou.
4.
Tu respecteras la liberté des autres pour être libre d'être Toi.
5.
La discrétion, la subtilité des tes gestes te rendront hommage.
6.
Le bal masqué, par ton attitude, ne doit pas devenir une maison close.
7.
Ne confonds point ces lieux mystiques aux boites de nuit ou aux chambres d'hôtel.
8.
Sois charmeuse sans être sangsue, le Touloulou passe partout, voit tout, mais ne doit jamais s'accrocher.
9.
Fais-toi désirer et non détester.
10.
La sagesse nous permettra d'apprécier jusqu'à la fin des temps cette coutume unique chez nous.